Marie-Louise Achille-Fould, une femme de coeur

A l’occasion de la journée des droits de la femme, nous avons choisi d’évoquer Marie-Louise Achille-Fould née Heine. Ce portrait est extrait de la publication de Michel Aka parue dans Les Petites Monographies consacrées à quelques biographies médoquines.

Marie-Louise naît à Paris le 12 août 1865 ; elle est la fille du banquier Armand Heine (futur propriétaire du Château Beychevelle à Saint-Julien). Lorsqu’elle se marie en 1890 avec Charles Achille Fould, elle réside avec sa mère Marie-Amélie au château Beychevelle. A l’image de sa mère qui voua une partie de sa fortune et de sa vie à subvenir aux besoins des nécessiteux, Marie-Louise inspirée par ce bel exemple maternel, fonde une oeuvre d’assistance sociale, rue de la Glacière dans le 13ème arrondissement de Paris. Cette oeuvre comprend jusqu’en 1905 une crèche, un orphelinat, un service de visite des malades à domicile, un patronage, un fourneau économique, et des lits pour les malades. Marie-Louise assure la direction de l’ensemble et développe son oeuvre en ouvrant une école d’infirmière, un dispensaire, une consultation pour nourrissons, une « goutte de lait » (distribution de lait aux femmes) ; elle agrandit également le service des malades portant le nombre de lits à 24. L’école d’infirmière forme 30 à 40 élèves annuellement ce qui permet à l’institution de fournir 150 infirmières aux premières heures de la guerre. Dès le début des hostilités, Marie-Louise ouvre dans son château de Jeand’heurs (Meuse) un hôpital auxiliaire de 300 lits ; l’hôpital est évacué à Biarritz au moment de l’avancée allemande et installé au casino municipal. Elle y dirige la formation jusqu’en novembre 1914, date à laquelle elle peut rouvrir l’hôpital de Jeand’heurs qui sert d’annexe à l’hôpital militaire de Bar-le-Duc. Marie-Louise dirige cet hôpital jusqu’à la fin de la guerre avec le grade d’infirmière-major, ce qui ne l’empêche nullement d’ouvrir au château Beychevelle un hôpital auxiliaire d’une capacité de 50 lits.

Elle est membre de la Société française de Secours aux Blessés Militaires , société qui est à l’origine de la Croix-Rouge française. elle fait don au Service de Santé d’une salle d’opérations mobile pour la 3e Armée en Argonne. Son dispensaire de la rue de la Glacière à Paris est transformé en Hôpital auxiliaire et sa capacité portée à 150 lits.

Marie-Louise est décorée de La Croix de Guerre en février 1917, elle reçoit la Palme d’Or du service de santé, la médaille des épidémies, elle est promue chevalier de la Légion d’Honneur par décret du 23 février 1921. Veuve en 1926, son fils Armand prend les destinées du château Beychevelle. Elle se consacre quant à elle à ses compatriotes médoquins et aux personnels de l’exploitation. « Elle entretint à ses frais des infirmières dans tout le Médoc. Mais bien entendu, l’essentiel de son dévouement se consacra au domaine lui-même dont elle prit en charge la vie sociale. Les malades, les enfants, les frais de santé étaient couverts par la propriété. Les vieux étaient logés jusqu’à leur mort, s’occupant, s’il le pouvaient des volailles ou l’entretient du jardin. »

Sortie du numéro 76

Le numéro 76 vient de paraître dans sa nouvelle charte graphique. Au sommaire :

-Le Bois-Carré, site et collections archéologiques : état des lieux. Claire Steimer

-Itinéraire outre-Atlantique d’une famille Bordelaise aux XVIIIe et XIXe siècles : les Bedout. Michel Aka

-Les vins blancs du Médoc : historique, perspectives et enjeux pour demain. Yves Raymond

-Le Talais, premier bateau-phare français. François Jouisson

-Jean-Arthur Delignac. Hector Mossant

-Saint-Pierre de Vertheuil : Article paru en 1990 dans le Congrès archéologique de France, Bordelais et Bazadais, 145e session, 1987, Société Française d’Archéologie. Jean Cabanot

-La restauration du portail sud de l’église de Vertheuil. claire Steimer

-Facture du Château Haut-Goua à Vertheuil

Bonne année 2022 !

Les membres du Conseil d’administration de la SAHM vous souhaitent une très belle année 2022, riche en découvertes et en partages !

Pour la SAHM, c’est l’année du changement d’identité visuelle avec notamment un nouveau logo que vous pouvez découvrir ici en avant-première. Cette nouvelle charte graphique sera adaptée à la revue et à notre site internet.

Encore un peu de patience pour avoir entre les mains votre prochain numéro des Cahiers Méduliens : nous travaillons encore à l’ajustement de cette nouvelle maquette ! Nous espérons pouvoir diffuser le n°76 d’ici la fin du mois de janvier !

En attendant, vous pouvez compléter votre collection de Cahiers avec d’anciens numéros qui vous sont proposés à un tarif préférentiel de 6 euros (au lieu de 12 euros) !

  • le numéro 65
  • le numéro 66
  • le numéro 69

 Vous êtes intéressés ? Contactez notre secrétaire à l’adresse : secretaire.sahmedoc@gmail.com

En attendant 2022…

Vous l’attendez certainement avec impatience mais le prochain numéro des Cahiers Méduliens ne paraîtra qu’en janvier 2022… Il n’en sera que plus beau, avec une nouvelle maquette ! Pour patienter, voici d’ores-et-déjà le sommaire du n°76 :

Clin d’œil

La nouvelle maquette des Cahiers Méduliens

Articles

Claire Steimer : Le Bois-Carré, site et collections archéologiques : état des lieux.

Michel Aka : Itinéraire outre-Atlantique d’une famille Bordelaise aux XVIIIe et XIXe siècles : les Bedout.

Yves Raymond : Les vins blancs du Médoc : historique, perspectives et enjeux pour demain.

François Jouison : Le Talais, premier bateau-phare français.

Petite chronique

Hector Mossant : Jean Arthur Delignac

Bonnes pages… à lire ou à relire

Jean Cabanot, Saint-Pierre de Vertheuil : article paru en 1990 dans le Congrès archéologique de France, Bordelais et Bazadais, 145e session, 1987, Société Française d’Archéologie.

Et en complément

Claire Steimer (en collaboration avec Rémi Jarris et Chris Chiama) : La restauration du portail sud de l’église de Vertheuil.

Histoires d’archives

Une facture du Château Haut-Goua à Vertheuil.

Parutions

Rendez-vous en janvier pour découvrir ce nouveau numéro !

Passez de belles fêtes de fin d’année !

Assemblée générale : 11 décembre 2021

L’assemblée générale annuelle se déroulera le samedi 11 décembre 2021 à partir de 10h à Pauillac.

Programme :

-10 h : AG

-12h30 : déjeuner au café Lavinal (sur réservation)

-14h30 : visite des chais du château Lynch Bages (sur réservation)

Contact : Michel Aka : secretaire.sahmedoc@gmail.com

7 octobre : Le Café Estuarien présente « l’île Pâté, son fort, son rôle »

Photo Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, Adrienne Barroche, 2014

Le Café Estuarien reprend ses séances du premier jeudi de chaque mois à Saint-Julien-Beychevelle (18h). Le 7 octobre c’est « le fort Pâté  » qui sera à l’honneur avec Jacques Bunel, son propriétaire, et Claire Steimer.

Rendez-vous à la salle des fêtes de Saint-Julien-Beychevelle. Dans le respect des règles sanitaires.

La SAHM présente à la fête de l’environnement et de la forêt à Carcans-Maubuisson

Le samedi 18 et le dimanche 19 septembre, Hector Mossant représentera la SAHM à l’occasion de la fête de l’environnement et de la forêt, au musée Jean Gasnier à Maubuisson.

De 9h à 16h30, il y tiendra un stand avec notre revue et nos publications.

Programme complet sur le site de la commune de Carcans.

4-5 septembre 2021 : Congrès de la FHSO à Pauillac

La Société archéologique et historique du Médoc, avec le soutien de la Ville de Pauillac, accueille le 73e congrès de la Fédération historique du Sud-Ouest sur le thème du Sud-Ouest aquitain, la mer et l’outre-mer.

Des conférences accessibles à tous, sur inscription à : sahmedoc33@gmail.com.

Attention ! Pass sanitaire (certificat de vaccination ou test PCR ou antigénique) exigé !

Programme :

Les rendez-vous de l’été

Quelques dates à noter dans votre agenda :

  • La Fête du livre, de l’artisanat et des voitures anciennes à la Tour de l’Honneur de LESPARRE, les 10 et 11 juillet : notre ami Hector Mossant y tiendra un stand avec nos publications.
  • La Journée des auteurs, à VENDAYS-MONTALIVET, le 27 juillet : Hector Mossant sera à nouveau présent pour représenter la SAHM.
  • La Fête à Léo, le 31 juillet à ARSAC : organisée par les Amis de Léo Drouyn, et notamment Christian Lambert, cette journée propose conférence, visites et conférences au château et à l’église d’Arsac. Avec la participation de Jean-Pierre Méric. Pour plus de précisions, voir le programme.

A noter également que notre revue est désormais disponible dans deux nouveaux points de vente :

  • à Margaux, à la librairie Fox Trois, 10 avenue de la gare
  • à Lesparre, à la librairie La Boîte à livres, 26 cours Georges Mandel

Et à venir à la rentrée…

Le 73e congrès de la Fédération historique du Sud-Ouest, 4-5 septembre à Pauillac.

Conférences sur le thème : Le Sud-Ouest aquitain, la mer et l’outre-mer.

Entrée libre, sur réservation à l’adresse : sahmedoc33@gmail.com

Programme détaillé :

Congrès national des sociétés historiques et scientifiques du 4 au 7 mai 2021

En attendant de pouvoir se retrouver, notamment pour notre Assemblée générale, nous vous invitons à consulter le programme très riche proposé dans le cadre du 145e congrès des société historiques et scientifiques sur le thème « Collecter, collectionner, conserver ».

Programme et renseignements : http://cths.fr/co/congres.php

L’accès au congrès proposé en « distanciel » est réservé aux participants inscrits. Inscription gratuite sur le site internet ci-dessus mentionné.

Vœux et parution du n°74 des Cahiers Méduliens

Le conseil d’administration de la Société archéologique et historique du Médoc vous adresse ses meilleurs vœux pour l’année 2021 : qu’elle soit riche en recherches, en découvertes et en moments de partage !

En attendant de pouvoir se retrouver lors de rencontres conviviales, quoi de mieux pour bien débuter cette année que de découvrir le dernier numéro de votre revue préférée! Second opus de 2020, il clôt une année bien particulière qui a vu également, malgré la crise sanitaire, la publication d’une Petite Monographie proposant des témoignages sur les prisonniers de guerre allemands en Médoc après la Seconde Guerre mondiale.

Au sommaire du numéro 74 :

« L’urne cinéraire du premier Âge du Fer de Lesparre-Médoc : réinterprétation d’une découverte ancienne ».

Yoann Ceinturet propose la relecture d’une découverte archéologique : quand une urne cinéraire du Premier Âge du Fer s’avère être un « cuvier à lessive ». L’auteur en profite pour restituer toutes les étapes d’une pratique disparue : faire la lessive avant la machine à laver !

« Saint-Germain d’Arsac : une église paroissiale du Haut-Médoc (VIIe-XIXe siècles). Première partie ».

Jean-Pierre Méric s’intéresse à l’église de Saint-Germain d’Arsac, et nous emmène sur les traces de son patron saint Germain d’Auxerre et de sa dévotion en Médoc et en Gironde, avant de se pencher sur l’édifice et sa construction. Il y a tant à dire ! L’histoire se poursuivra dans le prochain numéro !

« Les seigneurs d’Arsac (XIIe-XVIIIe siècles, essai de chronologie) ».

Jean-Pierre Méric offre par la même occasion un essai de chronologie des seigneurs d’Arsac, nous conduisant dans les méandres de la généalogie. On y rencontre les seigneurs primitifs d’Arsac au Moyen Âge puis plus tard les Darrérac et les Ségur-Cabanac.

« 1945-2020 : il y a 75 ans, le Médoc était libéré ».

Christophe Rambert rappelle la libération tardive du Médoc en 1945 et évoque la brigade Carnot et cette « guerre des poches » jusqu’à la venue du général de Gaulle le 22 avril à Grayan. Cet article propose une synthèse éclairante de cette période et un très bon complément pour mieux comprendre les témoignages recueillis dans la Petite Monographie récemment publiée.

« Toponymie de la paroisse de Gaillan-en-Médoc ».

La rubrique des Bonnes Pages permet de (re)découvrir des recherches menées sur le Médoc. Le travail de Bénédicte Boyrie-Fénié sur la commune de Gaillan avait été publié en 1984 dans la revue annuelle Garona, Cahiers du CECAES (Centre d’Etudes des cultures d’Aquitaine et de l’Europe du Sud). Présenté ici par Jean-Pierre Méric, le texte propose une analyse des toponymes qui donne des clés de compréhension de l’occupation du sol dans ce secteur.

« La mairie du Pian-Médoc ».

Dans une Petite Chronique, Annick Mora restitue l’histoire de la mairie et des écoles du Pian-Médoc au cours du XIXe siècle.

Où se procurer ce numéro ?

Par abonnement ou dans les points de vente habituels.