« Les sociétés littorales du Néolithique à l’Antiquité en Médoc: petite histoire d’une adaptation constante de l’environnement », Samedi 2 juillet à 14h30 à Pauillac. village de Bages. Conférence ouverte aux non-adhérents sur inscription préalable.

A l’issue de son assemblée générale annuelle, la SAHM vous propose d’assister à la conférence de  Florence Verdin, Chercheur CNRS – UMR 5607 Ausonius, présidente de la Fédération Aquitania : « Les sociétés littorales du Néolithique à l’Antiquité en Médoc : petite histoire d’une adaptation constante à l’environnement ». Durée : 1h.

La conférence est proposée aux non-adhérents sur inscription préalable et dans la limite des places disponibles : secretaire.sahmedoc@gmail.com

Samedi 2 juillet à 14h30 au village de Bages à Pauillac (salle des vendangeurs Château Lynch-Bages).

[CONFÉRENCE] « Des Exempts à Sant-Maur, l’abbaye Notre-Dame de la Sauve au XVIIe et XVIIIe siècles: un état de la question » par Jean-Pierre Méric

[CONFÉRENCE] Samedi 28 mai à 17h, Jean-Pierre Méric présentera « Des Exempts à Saint-Maur, l’abbaye Notre-Dame de la Sauve au XVIIe et XVIIIe siècles : un état de la question. »
Renseignements dans l’agenda de la Société Archéologique de Bordeaux. Hôtel des Sociétés savantes, 1 place Bardineau, 3ème étage.
soc.archeo.bordeaux@free
 

Les Rencontres estuariennes

Retrouvez le programme complet des Rencontres estuariennes ur les deux rives de l’estuaire, du 29 avril au 30 mai 2022.
Depuis 2004, cette manifestation s’appuie sur les spécificités patrimoniales des territoires riverains de la Gironde. Le “Mois de l’estuaire”, avec de nombreuses expositions, projections et animations sur les deux rives de l’estuaire et des sorties sur le terrain (sur inscription). Voir le programme complet :

Conservatoire de l’estuaire de la Gironde
conservatoire@estuairegironde.net
L’estuaire sur Internet : estuairegironde.net / Facebook
L’estuarien : la revue trimestrielle de l’estuaire de la Gironde

Samedi 30 avril 2022 à 15h, conférence de Claire Steimer : Entre Dordogne et Estuaire, résultat de l’inventaire du patrimoine.
Cette conférence, proposée par le Cercle historique des Pays de Bourg, aura lieu dans la salle des chais de Portier, à Bourg.

Quelques-unes des animations pour la rive du médoc: 
– une balade gourmande autour de Saint-Seurin-de-Cadourne le 28 mai ;
– une journée-découverte dans le Vieux port aux huîtres du Verdon, le 30 avril ;
– trois parcours sur les traces du petit tramway de Royan, les 11, 18 et 25 mai ;
– une cueillette de plantes sauvages suivie d’un atelier cuisine, le 7 mai à Saint-Seurin-d’Uzet ;
– une balade sur l’estuaire « Des épaves, des histoires », les 16 et 30 mai au départ de Blaye.
 
 

La SAHM accueille deux nouveaux membres au sein de son bureau

Le bureau de la SAHM a le plaisir de compter parmi ses membres deux nouvelles jeunes recrues, Emily Chevalore, Docteure en histoire moderne et contemporaine, thèse soutenue à l’Université Michel Montaigne et Yoann Ceinturet, guide à la Tour de l’Honneur de Lesparre, auteur de plusieurs articles sur la protohistoire et contributeur des Cahiers Méduliens. 

@photoSud Ouest

Marie-Louise Achille-Fould, une femme de coeur

A l’occasion de la journée des droits de la femme, nous avons choisi d’évoquer Marie-Louise Achille-Fould née Heine. Ce portrait est extrait de la publication de Michel Aka parue dans Les Petites Monographies consacrées à quelques biographies médoquines.

Marie-Louise naît à Paris le 12 août 1865 ; elle est la fille du banquier Armand Heine (futur propriétaire du Château Beychevelle à Saint-Julien). Lorsqu’elle se marie en 1890 avec Charles Achille Fould, elle réside avec sa mère Marie-Amélie au château Beychevelle. A l’image de sa mère qui voua une partie de sa fortune et de sa vie à subvenir aux besoins des nécessiteux, Marie-Louise inspirée par ce bel exemple maternel, fonde une oeuvre d’assistance sociale, rue de la Glacière dans le 13ème arrondissement de Paris. Cette oeuvre comprend jusqu’en 1905 une crèche, un orphelinat, un service de visite des malades à domicile, un patronage, un fourneau économique, et des lits pour les malades. Marie-Louise assure la direction de l’ensemble et développe son oeuvre en ouvrant une école d’infirmière, un dispensaire, une consultation pour nourrissons, une « goutte de lait » (distribution de lait aux femmes) ; elle agrandit également le service des malades portant le nombre de lits à 24. L’école d’infirmière forme 30 à 40 élèves annuellement ce qui permet à l’institution de fournir 150 infirmières aux premières heures de la guerre. Dès le début des hostilités, Marie-Louise ouvre dans son château de Jeand’heurs (Meuse) un hôpital auxiliaire de 300 lits ; l’hôpital est évacué à Biarritz au moment de l’avancée allemande et installé au casino municipal. Elle y dirige la formation jusqu’en novembre 1914, date à laquelle elle peut rouvrir l’hôpital de Jeand’heurs qui sert d’annexe à l’hôpital militaire de Bar-le-Duc. Marie-Louise dirige cet hôpital jusqu’à la fin de la guerre avec le grade d’infirmière-major, ce qui ne l’empêche nullement d’ouvrir au château Beychevelle un hôpital auxiliaire d’une capacité de 50 lits.

Elle est membre de la Société française de Secours aux Blessés Militaires , société qui est à l’origine de la Croix-Rouge française. elle fait don au Service de Santé d’une salle d’opérations mobile pour la 3e Armée en Argonne. Son dispensaire de la rue de la Glacière à Paris est transformé en Hôpital auxiliaire et sa capacité portée à 150 lits.

Marie-Louise est décorée de La Croix de Guerre en février 1917, elle reçoit la Palme d’Or du service de santé, la médaille des épidémies, elle est promue chevalier de la Légion d’Honneur par décret du 23 février 1921. Veuve en 1926, son fils Armand prend les destinées du château Beychevelle. Elle se consacre quant à elle à ses compatriotes médoquins et aux personnels de l’exploitation. « Elle entretint à ses frais des infirmières dans tout le Médoc. Mais bien entendu, l’essentiel de son dévouement se consacra au domaine lui-même dont elle prit en charge la vie sociale. Les malades, les enfants, les frais de santé étaient couverts par la propriété. Les vieux étaient logés jusqu’à leur mort, s’occupant, s’il le pouvaient des volailles ou l’entretient du jardin. »

Sortie du numéro 76

Le numéro 76 vient de paraître dans sa nouvelle charte graphique. Au sommaire :

-Le Bois-Carré, site et collections archéologiques : état des lieux. Claire Steimer

-Itinéraire outre-Atlantique d’une famille Bordelaise aux XVIIIe et XIXe siècles : les Bedout. Michel Aka

-Les vins blancs du Médoc : historique, perspectives et enjeux pour demain. Yves Raymond

-Le Talais, premier bateau-phare français. François Jouisson

-Jean-Arthur Delignac. Hector Mossant

-Saint-Pierre de Vertheuil : Article paru en 1990 dans le Congrès archéologique de France, Bordelais et Bazadais, 145e session, 1987, Société Française d’Archéologie. Jean Cabanot

-La restauration du portail sud de l’église de Vertheuil. claire Steimer

-Facture du Château Haut-Goua à Vertheuil

[LIVRE] Les vertus, les moeurs et les manières. Les comtes de Ségur-Cabanac et Bordeaux (1655-1888)

de Jean-Pierre Méric

Prix 34 €. Presses Universitaires de Bordeaux

Souvent victime de confusion grossières avec les Ségur de Francs, et de l’extinction de sa lignée en Gironde au milieu du XIXe siècle, la maison de Ségur-Cabanac a pourtant plus d’un mérite à faire valoir à l’attention des historiens du Bordelais. enracinée au XVIe siècle dans la seigneurie de Cabanac (située au sud de Bordeaux), cette branche cadette de la foisonnante famille de Ségur gère aussi bien ses destinées matrimoniales que ses carrières militaires ainsi qu’un imposant patrimoine foncier. De 1704 à 1771, trois générations de comtes occupent la charge de lieutenant de maire de Bordeaux, en passe de devenir la seconde ville du royaume. D’où vient que, malgré une tentation parisienne de quelques années au milieu du XVIIIe siècle, leur présence à la cour se borne à leurs quartiers de commandement chez les Gendarmes de la Garde du roi ? Le choix de la « douceur de vivre » sur les rives de la rivière aux vignobles, sans doute.

7 octobre : Le Café Estuarien présente « l’île Pâté, son fort, son rôle »

Photo Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, Adrienne Barroche, 2014

Le Café Estuarien reprend ses séances du premier jeudi de chaque mois à Saint-Julien-Beychevelle (18h). Le 7 octobre c’est « le fort Pâté  » qui sera à l’honneur avec Jacques Bunel, son propriétaire, et Claire Steimer.

Rendez-vous à la salle des fêtes de Saint-Julien-Beychevelle. Dans le respect des règles sanitaires.

[PARUTION] « Où est passée l’humanité ? »

Lettres et carnets de guerre (1914-1919) de Jean-Gaston Lalumière. Une édition établie et présentée par Marie-Claire et Guy Latry. Presse Universitaire de Bordeaux, collection « Mémoires vives ».

C’est le cri d’un soldat devant l’horreur vécue de la guerre de 14, Jean-Gaston Lalumière, benjamin d’une famille de vignerons et maraîchers d’Eysines, est âgé de vingt ans au moment de la déclaration de guerre. Grâce à ses lettres, nous avons un témoignage à chaud sur les batailles de la Somme, du Chemin des Dames, l’offensive allemande de l’été 1918 puis l’occupation de la Rhénanie-Palatinat en 1918-19. Mais nous sommes informés aussi de la vie de la communauté villageoise dont la pensée ne le quitte pas et qu’il contribue à reconstituer virtuellement par son abondante correspondance envoyée et reçue. A côté de ces lettres, principalement adressées à ses parents et à son frère, Pierre Maurice, lui aussi au front, on trouvera ici le texte de trois carnets qu’il a tenus à compter de 1917 et qui nous font mieux comprendre l’évolution du point de vue sur la guerre d’un simple soldat du 23e Régiment d’infanterie Coloniale.

Format : 16×24. 682 pages. 30€

Le numéro 75 des Cahiers Méduliens vient de paraître!

du Moyen-Age à la Seconde Guerre mondiale, de nouvelles pages de l’histoire du Médoc à découvrir

Le chapiteau la pesée des âmes de l’église de Sant-Vivien-de-Médoc (Gironde). Expression figurative d’une thématique qui traverse l’espace et le temps.

Pierre Boule nous invite à poser le regard sur le chapiteau roman de la pesée des âmes qui se trouve dans le choeur de l’église de saint-Vivien en Médoc. Il propose un décryptage de l’iconographie, mais également une approche philosophique, qui nous entraînent des églises romanes à l’Egypte ancienne.

La « citadelle » de la Pointe de Grave. une vision stratégique de défense à la hauteur des ambitions d’un empereur.

Marc Mauvais restitue les dispositifs défensifs de l’embouchure de l’estuaire mis en place par Napoléon 1er. Il a notamment réalisé des reconstitutions spectaculaires de la « citadelle » de la Pointe de Grave avec sa Tour modèle n°1, dont quelques vestiges demeurent toujours ensevelis sous les dunes.

Jakob Fleck. Souvenirs d’un jeune soldat allemand dans le Médoc, 1940-1942.

Catherine di Costanzo est partie sur les traces de Jakob Fleck, soldat allemand de 20 ans, arrivé à l’été 1940 en Médoc. C’est à partir d’une lettre écrite 50 ans plus tard que la recherche commence, afin de contextualiser ces souvenirs et de de les confronter à d’autres témoignages.

Saint-Germain d’Arsac : une église paroissiale du Haut-Médoc (VIIe-XIXe siècle).

Jean-Pierre Méric poursuit son étude entamée dans le précédent numéro. Il aborde ici l’entretien que nécessitent les églises paroissiales au cours des siècles et retrace notamment l’histoire de la reconstitution de l’église d’Arsac au XIXe siècle. Tous les protagonistes de l’époque reprennent vie sous sa plume: l’archevêque, le curé, le maire, l’architecte, l’entrepreneur et les paroissiens, du plus modeste au seigneur local.

Note sur le retable « caché » de Saint-Germain d’Arsac.

Jean-Pierre Méric met en lumière un retable conservé dans la sacristie et tente d’en démêler l’histoire complexe: il mène une enquête scrupuleuse qui attire notre attention sur cette oeuvre oubliée.

Le décor héraldique de la clef de la Tour de l’Honneur de Lesparre.

Julie Cremona s’intéresse aux armoiries sculptées sur la clé de voûte de la célèbre Tour de l’Honneur de Lesparre. On se replonge dans l’histoire de la seigneurie au Moyen-Age, tout en mesurant l’importance de cet héritage en Médoc.

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Dans les maisons de la presse ou librairies du Médoc

Le numéro 73 des Cahiers Méduliens vient de paraître!

Couverture73Numéro inédit, à l’image du confinement ! Malgré ces conditions exceptionnelles, l’équipe de la Société archéologique et historique du Médoc a pu élaborer un nouvel opus de la revue.

Au sommaire

La desserte postale en Médoc, du XVIIIe siècle à l’arrivée du timbre poste.

Michel Aka aborde l’histoire de la poste en Médoc ; ce récit fait tout particulièrement écho à nos modes d’échanges contemporains et replace le courrier dans un contexte historique éclairant.

Le site de Terrefort à Gaillan-en-Médoc. Caractérisation, rôle et place dans le territoire médulien pendant l’époque romaine (1er siècle av.J-C.-Ve siècle ap.J.-C.)

Théo-Txomin Quirce partage les résultats de ses recherches universitaires en archéologie. Il traite du sujet des villas gallo-romaines à partir de l’exemple de Terrefort à Gaillan. Son propos est étayé par une riche documentation et de nombreuses illustrations.

La famille Delignac en Médoc.

Claire Steimer fait honneur à une famille du Bas-Médoc, les Delignac : de la fin du XVIIIe siècle avec Pantaléon, homme d’affaires du Président du parlement de Bordeaux, Jean-Charles Daugeard, au début du XXe siècle avec Jean Arthur, capitaine au long cours, l’article dresse le portrait de ces propriétaires terriens et notables locaux.

Un vieux nom de famille gascon, Hosten.

La rubrique des Bonnes Pages permet de (re)découvrir des recherches menées sur le Médoc. L’article publié en 1949 par l’historien girondin Alexandre Nicolaï (1864-1952), présenté ici par Jean-Pierre Méric, s’intéresse au patronyme Hosten.

Avec les Petites Chroniques, René Magnon et Annick Mora nous font découvrir des aspects méconnus de l’histoire de Lacanau, pour l’un, et du Pian-Médoc pour l’autre, d’Albert Camus aux moulins à eau !

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